- Published on
Coups de force en mer des Caraïbes
- Authors

- Name
- NewsPulse Team
Coups de force en mer des Caraïbes
Les tensions s'intensifient entre les États-Unis et le Venezuela suite à de nouvelles frappes américaines présumées contre des navires soupçonnés de trafic de drogue. Parallèlement, le commandant des forces américaines impliquées annonce son départ anticipé, suscitant des interrogations.
Points clés
- Les États-Unis auraient mené de nouvelles attaques contre des bateaux en mer des Caraïbes, justifiées par la lutte contre le narcotrafic.
- Ces frappes auraient fait des survivants, contrairement aux affirmations initiales des États-Unis, soulevant des questions sur l'assistance fournie et leur statut actuel.
- L'amiral Alvin Holsey, à la tête du US Southern Command, démissionne de manière inattendue, deux ans avant la fin de son mandat.
- Cette démission intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant une possible escalade des tensions avec le Venezuela.
- Les opérations antidrogue dans la région ne seront plus dirigées par le Southern Command, mais par une unité spéciale.
- Le Venezuela a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU, dénonçant les attaques américaines comme illégales.
Contexte
Depuis plusieurs semaines, les États-Unis mènent des opérations militaires en mer des Caraïbes, ciblant des navires qu'ils considèrent impliqués dans le trafic de drogue. Ces actions ont été critiquées, notamment en raison de préoccupations juridiques. La situation est encore compliquée par les relations déjà tendues entre les États-Unis et le Venezuela, dont le gouvernement est considéré comme illégitime par Washington. Les États-Unis ont également autorisé des opérations de la CIA au Venezuela.
Chiffres & faits
- Date de publication de l'article : 17 octobre 2025
- Plus de 20 personnes auraient été tuées dans les frappes américaines précédentes, selon les États-Unis.
- Amiral Alvin Holsey : Démissionne le 12 décembre 2025, après un an en poste.
- Article 51 de la Charte de l'ONU : Invoqué par les États-Unis pour justifier leurs actions au nom du droit à la légitime défense.
- Venezuela : Saisit le Conseil de sécurité de l'ONU, accusant les États-Unis d'avoir tué au moins 27 personnes.
- Renforcement militaire américain : Déploiement d'un destroyer lance-missiles, d'avions de combat F-35, d'un sous-marin nucléaire et de 6 500 soldats supplémentaires.
Analyse
Ces événements suggèrent une escalade des tensions entre les États-Unis et le Venezuela. Les frappes américaines, les allégations de survivants non assistés, la démission du commandant Holsey et l'implication de la CIA soulèvent des questions sur la stratégie américaine dans la région. La situation est particulièrement préoccupante pour le Venezuela, qui dénonce une "guerre psychologique" et une politique interventionniste visant un changement de régime. Les pays de la région pourraient également être affectés par une instabilité accrue et une intensification de la lutte contre le trafic de drogue.
Perspectives
L'avenir reste incertain. La réaction du Conseil de sécurité de l'ONU aux demandes du Venezuela est à surveiller, bien que l'influence des États-Unis puisse limiter toute action significative. Il faut s'attendre à ce que les tensions entre les deux pays persistent, avec un risque d'escalade militaire. La nouvelle unité spéciale chargée des opérations antidrogue déterminera si l'approche américaine va changer, ou si les tactiques actuelles seront maintenues. La situation intérieure au Venezuela, marquée par des contestations politiques et économiques, pourrait également influencer le cours des événements.
Source: https://www.tagesschau.de/ausland/amerika/angriff-usa-schiff-karibik-100.html